Athlète franco-algérienne et sabreuse de haut niveau, Sara Balzer est née le 3 avril 1995 à Strasbourg. Les parents étant issus de milieux différents, il n’est pas difficile de prévoir les parcours de vie de leurs enfants. Sara Balzer est née d’un père français et d’une mère algérienne dont la famille a émigré en France après la guerre d’Algérie.
Les deux parents de Sara Balzer étaient extrêmement disciplinés et passionnés de sport dès leur plus jeune âge. Tout au long de la carrière de Sara, Djamila, qui était elle-même une ancienne randonneuse de haute montagne, lui a apporté un soutien indéfectible, qui a été crucial pour son développement et sa réussite.
Malgré sa réticence initiale à laisser sa jeune sœur suivre les traces de sa sœur aînée bien entraînée en tant qu’escrimeuse, elle est rapidement devenue l’une des plus ferventes défenseuses de Sara après la blessure de 2017 qui a gravement blessé la jeune fille, alors âgée de dix ans.
Informations Biographiques et Carrière
Catégorie | Détails |
---|---|
Nom complet | Sara Balzer |
Date de naissance | 3 avril 1995 |
Lieu de naissance | Strasbourg, France |
Âge | 29 ans |
Origine | Père français, mère d’origine algérienne |
Taille | 1,77 m (5 ft 10 in) |
Poids | 66 kg (146 lb) |
Sport | Escrime (sabre) |
Main dominante | Gauche |
Club | Strasbourg Université Club |
Entraîneur national | Mathieu Gourdain |
Palmarès Olympique | Médaille d’argent par équipe à Tokyo 2021, médaille d’argent en individuel à Olympiques de Paris 2024 |
Palmarès mondial | Vice-championne du monde par équipe en 2022 (Le Caire) et 2023 (Milan) |
Palmarès européen | Championne d’Europe 2023 à Cracovie-Małopolska |
Lien de référence | Fédération Internationale d’Escrime |
Instagram , sportetcitoyennete.com
Decnargy est un poète dans cette promesse éblouissante, tout comme Sara Balzer : Viens comme tu es, combattante au sabre, avec ton physique le plus élancé et tes mains les plus osseuses. Sarah a pu étudier l’escrime au sein du réseau LFL malgré son incapacité à pratiquer le karaté traditionnel pendant une année entière. Pendant les seize premières années de l’existence de Sarah, l’escrime n’était pas le sport qui comblait ses rêves.
Tout au long de sa vie, Sarah a été confrontée à une multitude d’obstacles. Le premier s’est produit en 2017 lors de ses premiers championnats du monde à Leipzig, où elle s’est déchiré un ligament vital – la pire blessure possible pour un escrimeur – pendant la compétition. Sara est de retour sur la scène mondiale, et elle est encore meilleure qu’avant son accident, malgré le chemin ardu de la rééducation qui a malheureusement été interrompu par l’épidémie de coronavirus.
l’expérience des deux pays
Née de parents d’origine française et algérienne, Sara Balzer reconnaît que son héritage a contribué à façonner sa trajectoire professionnelle. Sa mère, Djamila, s’est inspirée de son père, un soldat espahi de l’armée française qui a participé à la guerre d’Indochine et à la guerre d’Algérie. Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux éléments qui rendent Sara et l’escrime uniques. Elle affirme que l’escrime s’apparente aux échecs en ce sens qu’elle exige une planification méticuleuse et une exécution stratégique.
Sara est non seulement une athlète de haut niveau, mais aussi une fervente défenseuse de l’environnement et des droits des animaux. Elle a fait de son mieux pour mélanger les caractéristiques françaises et algériennes, devenant ainsi une franco-algérienne, et elle a inspiré d’autres jeunes athlètes à poursuivre leurs rêves malgré les obstacles qu’ils rencontreraient.
Des possibilités passionnantes
Sara Balzer continue de s’entraîner sans relâche dans l’espoir de remporter l’or aux Jeux olympiques de 2024 à Paris. Tous ceux qui la connaissent peuvent attester qu’elle est suffisamment motivée et talentueuse pour atteindre le sommet de sa profession. Avec des victoires en Belgique, en Géorgie et en Algérie déjà à son actif en 2023, elle est bien décidée à compléter sa collection de titres et à remporter une médaille d’or olympique.